Interview «L’Arabie saoudite, un royaume des ténèbres, l’islam, otage du wahhabisme».
Arabie saoudite: Le primat sunnite commande de conduire le Monde arabo musulman vers la sécurisation de son espace national et…
Arabie saoudite: Le primat sunnite commande de conduire le Monde arabo musulman vers la sécurisation de son espace national et non à sa vassalisation à l’ordre atlantiste.
Interview de René Naba à la revue Golias à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage «L’Arabie saoudite, un royaume des ténèbres, l’islam, otage du wahhabisme».
De la polémologie, non de la théologie
Golias -Pourquoi ce livre, sur un sujet si sensible?
RN- Ce livre ne relève pas de la théologie mais de la polémologie en ce que le profane que je suis ne se reconnait aucune compétence dans la science des religions, encore moins dans la religion musulmane. Il ressortit plutôt de la polémologie, la science de la guerre et non de la polémique, en ce que l’expérience puisée dans mes anciennes fonctions de correspondant de guerre que j’ai longtemps été dans la sphère arabo musulmane, de même que dans le Monde occidental, me porte à déconstruire toute une stratégie fondée sur l’instrumentalisation d’une religion, l’Islam, comme arme de combat au service du camp atlantiste et du pan capitalisme financier. Le combat n’est donc pas contre une religion, mais contre des dignitaires religieux ou des politiques qui instrumentalisent une religion.
Golias: La religion tout de même au Moyen orient est un sujet éminemment volatile et explosif ?
RN: La religion est un fait prégnant de la zone du Moyen Orient, berceau des trois monothéismes, un cas unique dans le monde en ce que les trois grandes religions monothéistes ressortissent des religions d’Asie. Espace de communion et d’exclusion, la religion est un espace concurrentiel. L’instrumentalisation de la religion à des fins politiques est une constante de l’histoire. Toutes les religions y ont eu recours, dans toutes leurs déclinaisons, que cela soit la guerre de conquête de la chrétienté en Amérique latine ou les Croisades vers le Monde arabe, ou bien à l’inverse, la conquête arabe vers l’Asie, vers la rive méridionale de la Méditerranée ou l’Afrique. Guerre de religion au sein de l’espace occidental de la chrétienté (entre Protestants et Catholiques en France ou en Irlande du Nord), ou guerre de religion au sein de l’espace musulman (entre Sunnites et Chiites), ou enfin le sionisme, la forme la plus moderne de l’instrumentalisation de la Bible à des fins politiques par la mise en œuvre de la notion du retour à Sion, sur les débris de la Palestine.
La piété n’exclut ni l’intelligence, ni le libre arbitre. Elle n’interdit pas l’esprit critique. Elle ne saurait, en tout état de cause, se dévoyer dans des causes desservant l’intérêt national. Mais nul part ailleurs qu’au sein du leadership sunnite arabe, l’instrumentalisation de la religion n’a autant dévié de son objectif, desservant la cause arabe, au bénéfice de ses commanditaires, les Etats-Unis, le meilleur allié de leur principal ennemi, Israël.
Golias: Qu’en est-il précisément de l’instrumentalisation de l’Islam ?
RN: Au départ, cela devait être l’arme absolue, à double détente, ayant pour effet d’une part, de marginaliser, puis de neutraliser le nationalisme arabe ainsi que son chef charismatique, Gamal Abdel Nasser (déjà déstabilisé par la défaite de 1967), de servir, d’autre part, de levier au combat anti-communiste, sous couvert de la lutte contre l’athéisme, au plus fort de la guerre froide soviéto-américaine.
Mais un demi-siècle après sa mise en œuvre à l’occasion de l’incendie d’Al-Aqsa (dont la commémoration est célébrée le 21 Août 1969 dans une indifférence quasi-générale qui frise l’oubli), l’islamisme politique, c’est-à-dire l’instrumentalisation de la religion musulmane en tant qu’arme de guerre contre les ennemis de l’Amérique et des pétromonarchies, paraît s’être retourné contre ses promoteurs. Tel un magistral effet de boomerang, à en juger par les dérives salafistes et djihadistes, tant en Syrie, qu’en Libye, qu’en Tunisie, qu’en Afghanistan, qu’au Nord Mali, voire même à Toulouse (Merah).
Golias: Quelle perception faites-vous de l’Islam, politiquement parlant?
RN: Sauf exception durant la période de la décolonisation qui a suivi la II me Guerre Mondiale avec les guerres d’indépendance, l’Islam, au XX me siècle, particulièrement sa frange sunnite, aura été le principal contributeur aux équipées occidentales sur la planète. Rien que pour la France, 1,2 millions d’arabes et d’africains majoritairement musulmans, ont volé à son secours, par deux fois en un même siècle, phénomène rarissime dans l’histoire, pour l’aider à se libérer du danger allemand, dans une opération qui relève de la perversion mentale absolue: Aider leur colonisateur, c’est-à-dire leur bourreau, à se libérer de son propre oppresseur. Sans parler de la Turquie, dépecée par les puissances occidentales à la fin de la 1ère guerre Mondiale, maintenue au ban de l’Europe depuis un quart de siècle, en dépit de son alliance stratégique avec Israël, mais qui se targue néanmoins de son rôle de sentinelle avancée de l’Otan sur son flanc méridional. L’Arabie saoudite, parallèlement, principal pourvoyeur financier des équipées occidentales aux quatre coins de la planète, de l’Afghanistan au Nicaragua, en passant par l’Irak, n’a jamais réussi à faire fléchir les Etats unis, le principal protecteur d’Israël, sur la question palestinienne, malgré tous les services rendus à son partenaire américain.…Est-ce en raison du fait que la dynastie wahhabite aura été le principal bénéficiaire des coups de butoir israéliens contre le noyau dur du Monde arabe?
Le primat sunnite
Golias: Quel constat implique selon vous le primat sunnite sur le Monde musulman?
RN: Nul ne conteste le primat sunnite dans le Monde arabo musulman. Pas même et surtout pas les anciennes puissances coloniales. Au point que la Grande Bretagne, par exemple, intégrant cette donne, a confié à des dynasties sunnites le pouvoir dans des pays majoritairement peuplés de chiites.
Ce fut le cas à Bahreïn avec la dynastie Al Khalifa. Cela a surtout été le cas en Irak, à la branche ainée de la dynastie hachémite. Difficile de concevoir à l’époque de confier à un chiite ou un kurde le pouvoir à Bagdad, l’ancienne capitale de l’empire abbasside, le siège du 2eme empire musulman. Les Américains le feront, en 2003, non pas volontairement, mais par inadvertance d’un soubresaut stratégique. Ce statut confère aux sunnites des privilèges. Des droits mais aussi des devoirs:
-Le devoir de conduire le Monde arabe vers la sécurisation de son espace national et non à sa vassalisation à l’ordre atlantiste, à travers un chapelet de bases occidentales, qui font du Monde arabe, la plus importante concentration militaire atlantiste située hors de la sphère de l’Otan.
-Le devoir de doter le Monde arabe d’un «seuil critique» afin de le mettre en mesure de peser sur les relations internationales, et non à s’appliquer à sa balkanisation par la perpétuation d’une sournoise guerre de religions entre sunnites et chiites datant des premiers temps de l’islam, soit depuis 15 siècles.
Le Monde arabe a besoin de s’adosser au Monde musulman pour mener son combat vers son affranchissement de la tutelle étrangère et la restauration de sa dignité. L’obligation du leadership sunnite des de propulser le Monde arabe vers le haut et non de le tirer vers le bas.
Mon équation personnelle: Beyrouth oblige
Golias: Quelle a été votre motivation première dans la rédaction de cet ouvrage?
RN: Face aux convulsions du Monde arabe, les binationaux, particulièrement franco arabes, sont investis d’une responsabilité particulière, en ce que bénéficiant d’une double culture, leur lecture des événements ne saurait être unilatérale. Hémiplégique en somme. Entre les intellectuels occidentaux et nous, il existe une différence de nature et d’échelle. Quand le Liban, l’Algérie, la Syrie, l’Irak, la Libye, la Tunisie sont ravagés par la guerre civile, l’universitaire occidental se borne à conjecturer, à l’abri du besoin, du gite et du couvert. A vérifier dans l’irréalité des chiffres et des lettres, la validité de ses hypothèses, quand nous, binationaux d’une double culture, pâtissons dans la chair de notre chair, les déchirures de notre pays d’origine, le pays de nos ancêtres, de nos familles et de nos amis. De nos souvenirs. Trente mois de conflits en Syrie, 93.000 morts, près d’un million de déplacés autant de réfugiés n’ont pas pour autant affectés le niveau de vie des universitaires cathodiques occidentaux, ni leurs rémunérations, ni celles des bi nationaux franco syriens membres de l’opposition offshore. Pour eux, le poids des mots, c’est le sens de la formule. Une posture avec le confort matériel en plus.
Pour nous, le poids des mots est le prix du sang. Avec en perspective le deuil, les destructions. Un nouvel exode. Une nouvelle errance.
En ce qui me concerne particulièrement, je viens d’un pays, le Liban, dont la capitale, Beyrouth, s’est offerte en victime sacrificielle de la défaillance arabe. A deux reprises. Glanant au passage le glorieux titre de «La mère de toutes les villes du récit de la résistance arabe», dans sa double version Beyrouth Ouest (1982) et Beyrouth Sud (2006). Elle revêt, à ce titre, dans la conscience collective arabe la fonction de «Vietnam d’Israël» en ce qu’elle revendique le privilège unique au Monde d’avoir symbolisé, à deux reprises dans l’histoire contemporaine, la résistance arabe à l’hégémonie israélo américaine:
-La première fois, en 1982, lors du siège de la capitale libanaise par le général Ariel Sharon, du temps où le sunnisme s’identifiait au combat nationaliste, depuis le fief du sunnisme libanais à Beyrouth Ouest,
-La deuxième fois, en 2006, depuis Beyrouth sud, cette fois, (Ad Dahyah Al Jounoubiyah, littéralement la banlieue sud de la capitale), le fief chiite de la capitale, du temps du coma du général Ariel Sharon, où le chiisme libanais suppléant la vassalisation du sunnisme arabe à l’axe israélo américain prenait sa relève en vue de pérenniser le combat nationaliste arabe.
Par fidélité à son histoire, à son palmarès, Beyrouth oblige: Un intellectuel qui ne met pas en jeu sa sécurité matérielle, en n’hésitant pas en cas de besoin à se livrer à une analyse à contre-courant de la pensée dominante, n’est ni crédible, ni respectable. La faune intellectuelle parisienne abonde de ces verbeux bureaucratiques, à la péroraison académique, tenanciers d’une comptabilité d’épicerie, qui somment et ordonnent. Bref qui polluent et parasitent le débat. Leur posture est une imposture. Des «islamophilistes» (1) dont le comportement s’apparente à celui d’anciens officiers des affaires indigènes faisant la police de l’internet.
Le journalisme est un sport de combat. Je n’obéis donc en conséquence à aucune sommation. Je ne me préoccupe d’aucune considération de carrière, de notabilité sociale ou médiatique. Je vis comme une ardente obligation mon devoir de pister les angles morts de la politique internationale, d’exprimer mon intime conviction, sans restriction aucune, de pointer le discours disjonctif occidental et la confusion mentale arabe.
Ancien correspondant de guerre au bureau régional de l’AFP à Beyrouth, puis responsable du monde arabo musulman au service diplomatique de l’AFP, je suis un journaliste de terrain non un bureaucrate de la communication. Auteur par ailleurs d’un ouvrage «Média et démocratie, la captation de l’imaginaire, un enjeu du XXI me siècle (Golias 2012), je considère de mon devoir de déconstruire le discours dominant de la pensée occidentale, particulièrement les manigances de l’ancien pouvoir colonial, parallèlement aux dénonciations des tares des régimes arabes. De combattre le discours disjonctif occidental en même temps que la confusion mentale arabe. Un impératif catégorique.
-L’Otan, l’adversaire le plus résolu aux aspirations du Monde arabe, particulièrement les Etats-Unis, le protecteur d’Israël, l’artisan de l‘éviction du dirigeant nationaliste Mohammad Mossadegh en Iran, en 1953, et de Salvador Allende en Chili, en septembre 1973, ne sauraient être un partenaire fiable dans l’avènement de la démocratie dans le Monde arabe.
-Une révolution qui bénéficie du soutien de la totalité des pétromonarchies parmi les plus rétrogrades et les plus répressives du Monde fait problème. La condamnation de la dictature syrienne doit être aussi ferme que la condamnation des pétromonarchies toutes aussi autoritaires, népotiques que le régime syrien.
A titre de duplicité du discours occidental, je citerai comme exemple le cas de Laurent Fabius: S’il est, ma foi, impératif d’armer l’opposition syrienne comme l’exige le ministre français des Affaires étrangères, pour établir un équilibre des forces et exiger le retour immédiat des réfugiés syriens, il est non moins impératif d’armer les Palestiniens pour rétablir un équilibre des forces avec les Israéliens et exiger le retour des réfugiés palestiniens expulsés depuis un demi-siècle de leur patrie.
Cf. aussi son bobard diplomatique à propos de la réforme du droit de véto au Conseil de sécurité:
https://www.renenaba.com/la-france-et-la-reforme-du-droit-de-veto-au-conseil-de-securite/
Enfin, dernier thème de débat, et non le moindre, le Hezbollah. Beaucoup au Liban et ailleurs dans le Monde, pas uniquement de chiites, pas uniquement des Libanais, des Arabes ou des Musulmans, savent gré à cette unique formation para étatique arabe à s’être dotée d’une posture dissuasive face à Israël.
Invincible à ce jour, artisan de deux dégagements militaires israéliens du Liban sans négociation ni traité de paix, ferme soutien du Hamas face aux offensive israéliennes, de surcroit, dernier intervenant sur le champ de bataille syrien après les escouades de djihadistes de Tchétchénie à la Tunisie en passant par la Belgique le Kosovo et la France, de même que les Moudjahidines Khalq, formation de l’opposition iranienne islamo marxiste,
le Hezbollah demeure, n’en déplaise aux esprits chagrins, le phénomène majeur politico-militaire de l’histoire arabe contemporaine. Beaucoup lui en savent gré. Libre aux autres de le déplorer. L’une des plus prestigieuses formations du tiers monde, à l’égal du Viêtcong vietnamien ou du FLN algérien.
En comparaison, le Hamas, unique mouvement de libération nationale de confession sunnite, a déserté la Syrie après 16 ans d’hospitalité, par alignement sectaire, pour installer son QG à Doha à 35 km de la base du Centcom, la plus importante base du tiers monde des Etats-Unis, le protecteur d’Israël, la caution de tous les assassinats extrajudiciaires des pères fondateurs du mouvement palestinien. Beaucoup lui savent gré de ce repositionnement. Mais en juger de la fureur de la branche militaire du mouvement, beaucoup le déplore fortement, comme en témoignent les pourparlers intensifs menés à Téhéran, fin juillet, entre le Hamas et ses deux anciens alliés chiites, l’Iran et le Hezbollah pour restaurer une collaboration stratégique.
Songeons au sort respectif du Vietnam et de la Palestine. L’un réunifié par la force de la volonté, l’autre pulvérisée par la force de la désunion et de la servilité.
Songeons à la guerre antisoviétique d’Afghanistan (1980-1989) et à la mystification des combattants de la liberté magnifiée par le philosophe du botulisme Bernard Henry Lévy, qui a opéré le plus grand détournement du combat arabe de la Palestine vers Kaboul avec les désastreuses conséquences qui en découlent encore de nos jours, au niveau de son excroissance djihadique et ses dérives erratiques. Pourtant les choses sont simples. Pas moyen de se tromper. Pas besoin de boussole. Un arabe ou un musulman patriote doit se ranger impérativement dans le camp adverse à celui de Bernard Henry Lévy, le fer de lance médiatique de la stratégie israélo-atlantiste dans la sphère arabo- musulmane.
Salafiste, soit. Le retour à la pureté originelle des premiers temps de la prophétie peut constituer une perspective exaltante en soi, sous réserve toutefois que sa mise en œuvre soit incorporée dans une péréquation qui tienne compte de la configuration contemporaine: Israël, considéré par les Palestiniens comme l’usurpateur de leur patrie, est doté de près de deux cents bombes atomiques, en superposition à cinq puissances atomiques cerclant le Monde arabe (Israël, Inde, Pakistan, Russie, Ukraine) et à une dizaine bases aéronavales du bloc atlantiste (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Qatar, Sultanat d’Oman, Djibouti). Indice d’une grave perdition morale et mentale, la «Journée Internationale de Jérusalem» (Al Qods), traditionnellement célébrée le dernier vendredi du mois du jeûne de Ramadan, n’a été commémorée en 2013 que par l’Iran et le Hezbollah Libanais, c’est-à-dire par les Chiites, à l’exclusion de toute autre pays ou formation politique arabe ou musulmane, la plupart absorbés dans des guerres intestines au Bahreïn, en Egypte, en Libye, en Syrie, au Yémen et en Tunisie.
In fine, la vassalité ne constitue pas un gage de pérennité. En témoigne, l’éviction, sans la moindre considération pour leur état de service, des féaux de l’empire, les dirigeants de l’Islam sunnite arabe, les grands perdants de leur pari sur l’Amérique.
La décapitation des principaux pivots de l’influence occidentale en terre d’Islam, Béchir Gemayel et Rafic Hariri (Liban), Anouar el Sadate et Hosni Moubarak (Egypte), Benazir Bhutto (Pakistan), le Roi Abdallah 1 er le Hachémite et le premier ministre Wafi Tall (Jordanie), le Roi Faysal II le Hachémite et son premier ministre Noury Said (Irak), les journalistes libanais Kamel Mroueh, Gibrane Tuéni et Samir Kassir, enfin, Zine el Abidine Ben Ali (Tunisie), et l’Emir du Qatar, Khalifa Ben Hamad Al Thani, devrait inciter les dirigeants arabes, au-delà des impératifs de leur propre survie, à garder présent à l’esprit le fait que la sécurité du Monde arabe n’est pas réductible à la sécurité des Etats-Unis et à la sécurité de leur ravitaillement pétrolier. Le Monde arabe n’a pas la même perception de sa sécurité que les Etats-Unis, a fortiori de celle d’Israël.
Pour aller plus loin
Sur les débats théoriques qui agitent le Monde musulman, Cf à ce propos
1 – «Petit précis d’islamisme: des hommes, des textes et des idées» Haoues Seniguer Edition L’Harmattan – Octobre 2013
2-Le dignitaire religieux pakistanais Imran Hossein à propos de la Syrie http://www.youtube.com/watch?v=IEznZeE39Ao
3 – Ainsi que la déclaration de l’Imam de la Mosquée Al-Aqsa à Algérie patriotique:
1ere partie «Tout ce qu’a écrit Sayyid Qutb est mensonge» (I)http://algeriepatriotique.com/article/l-imam-de-la-mosquee-al-aqsa-algeriepatriotique-tout-ce-qu-ecrit-sayyid-qutb-est-mensonge-i
2me partie: «Benhadj, Abassi et Ghannouchi sont des ignorants» (II)http://algeriepatriotique.com/article/l-imam-de-la-mosquee-al-aqsa-algeriepatriotique-benhadj-abassi-et-ghannouchi-sont-des-ignora
Comments
Petit texte pour toi. Inspiré de ton livre.
Les caprices du roi
Une politique chancelante et des bruits de bottes du côté Cour. Le roi veut faire la pluie et le beau temps au sein du monde arabe. Le roi est «immunisé»; en tant que gardien du temple sacré; il a droit sur tout ce qui bouge, sur tout ce qui respire. Même moribond, le roi ne lâche pas. Le roi ne devrait rendre compte à personne. Du coup, le roi a toujours raison. Et pourtant, si l’on se réfère à ses caprices qui respirent la sénilité chronique, le roi est dans un bourbier machiavélique. Ses subterfuges ne semblent plus trompeurs. Il a beau confier la sécurité du pèlerinage à une société israélienne au grand dam des pauvre pieux pèlerins; il a beau enfermer l’Islam dans une dimension cléricale; il a beau chanter sa doctrine destructrice de l’unité musulmane; il a beau confier les sales missions à ses prédicateurs de la honte; il a beau faire massacrer les autres musulmans au nom d’un wahhabisme sanguinaire; il a beau offrir des cadeaux aux bourreaux de la nation; il a beau courber l’échine devant ses Mentors; le roi doit mourir un jour.
Pour René Naba
Bonjour Votre image intitulée « Baiser » représente, sauf erreur, deux chevêches
Et la chevêche est le symbole grec de, la Sagesse d’Athéna.
Le saviez-vous ?
Cordialement
JMG
Merci Monsieur Naba !
Petite imprécision relevée dans les notes de bas de page : le sheikh Imran Hosein est né et possède la nationalité de Trinidad-et-Tobago (bien que ses ancêtres soient venus d’Inde, si c’est à cela que vous faisiez référence).
Très cordialement,
Anis