Hariri, A propos du Tribunal Spécial sur le Liban
Le Tribunal Spécial sur le Liban chargé de juger les responsables de l’assassinat de l’ancien premier ministre Rafic Hariri, le…
Le Tribunal Spécial sur le Liban chargé de juger les responsables de l’assassinat de l’ancien premier ministre Rafic Hariri, le 14 février 2005, a rendu public son acte d’accusation le 30 juin, le jour même où le nouveau gouvernement libanais présidé par Najib Mikati se réunissait pour approuver sa déclaration de politique générale, en prélude au vote de confiance au parlement Libanais.
L’acte qui mentionne la responsabilité de plusieurs membres du mouvement chiite Hezbollah est conforme dans une large mesure aux révélations du journal Der Spiegel, en 2009, ainsi qu’aux fuites de la chaine de télévision israélienne Canal 10, en juillet 2010. Une telle coïncidence pose le problème de la fonction de la Justice pénale de son éventuelle instrumentalisation à des fins politiques, la satisfaction des desseins stratégiques des grandes puissances occidentales.
L’internationalisation d’un crime interne, s’agissant de l’assassinat d’une personnalité n’exerçant aucune responsabilité internationale, et d’un crime commis sur le territoire d’un état souverain dont la victime en est le ressortissant, de même que l’instrumentalisation de cette justice à des fins politiques, placent le Liban sous un mandat de facto des puissances occidentales, à la merci d’un chantage permanent, occultant le débat sur le passif de l’ère Hariri, qui hypothèque, lui l’avenir du Liban:
Une dette publique de cinquante milliards de dollars
30 millions de m2 de superficie du territoire libanais vendus à des inconnus, vraisemblablement à des investisseurs originaires des pétromonarchies du Golfe
Près de deux cent mille naturalisés sunnites entrainant un bouleversement de l’équilibre démographique du pays dont le système politique repose sur une répartition confessionnelle du pouvoir.
www.renenaba.com remet en mémoire cette problématique dans une série de papiers publiés en Août 2010, en pleine médiation syro saoudienne.
HARIRI DE PÈRE EN FILS : Hommes d’affaires et premiers ministres
Dix ans après le raid apocalyptique contre les symboles de l’hyper puissance américaine, les principaux vecteurs d’influence occidentale en terre d’Orient ont été pulvérisés, du commandant Massoud Shah à Benazir Bhutto en passant par Rafic Hariri. Chef du clan américano-saoudien au Liban, l’ancien Premier ministre a été un exécutant majeur de la pantomime du Moyen-Orient et, à ce titre, victime majeure du discours disjonctif occidental. Pur produit de la financiarisation de la vie politique nationale, Rafic Hariri aura, à l’instar d’une bulle financière, implosé.
http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=33521
Le tribunal Spécial sur le Liban
TSL/Hariri: 1ère partie
Le Tribunal spécial sur le Liban à l’épreuve de la guerre de l’ombre Part 1/3 | 03.08.2010Le Liban, une passoire
TSL/Hariri: 2eme partie
Le Tribunal spécial sur le Liban à l’épreuve de la guerre de l’ombre Part 2/3
René Naba | 10.08.2010 | Paris
-Les Libanais «des analphabètes secondaires»,
-Le Liban, banc d’essai de la théorie de la désorientation informative et de la dissension sociale
https://www.renenaba.com/le-tribunal-special-sur-le-liban-a-l%E2%80%99epreuve-de-la-guerre-de-l%E2%80%99ombre%C2%A0-part-23/TS L/Hariri 3eme partie
Le Tribunal spécial sur le Liban à l’épreuve de la guerre de l’ombre Part 2/3
René Naba | 19.08.2010 | Paris
Les Etats-Unis, une justice «à la carte», la France, une suspicion légitime
Comments
Bonjour,
Allez-vous écrire un livre sur le multi-milliardaire Najib Mikati, devenu premier ministre par la volonté du Hezbollah, ou vous ne pouvez pas le faire car les commanditaires khomeynistes de ce genre de livres ne sont pas prêts à dilapider leurs rials pour critiquer un allié. Sinon je vous suggère d’écrire un livre sur le gérant et invesstisseur Izzedine qui a fait perdre aux chefs du Hezbollah et au Hezbollah lui-même des milliards de dollars selon l’aveu même de ce mouvement que vous adulez. Merci.
Bonjour Monsieur
Votre pseudonyme est un jeu de mot graveleux qui n’honore pas son auteur. N’oubliez pas que je suis d’origine libanaise et que je n’ignore pas la grossièreté dont des Libanais sont parfois capables, souvent sous couvert d’Humour.
Depuis le temps que ce blog existe, vous devez savoir que je n’écris pas sur commande et ne dispose pas d’autre commanditaire que ce que me dicte ma conscience professionnelle. Faites en sorte de vous hisser au niveau de la réflexion que je cherche à induire auprès de mes lecteurs et ne vous prévalez pas des turpitudes d’autrui pour justifier vos propres turpitudes ou plutôt ceux de votre camp.
Je ne vais pas accabler Najib Mikati, qui vient d’arriver au pouvoir, pour le simple plaisir de me livrer à une fausse symétrie avec Hariri père et fils (près de vingt ans de pouvoir cumulés) et décharger ma conscience à bon compte. La déformation libanaise est telle que l’on s’abstient de juger le bien fondé d’une analyse pour se borner à chercher le commanditaire qui se trouve derrière tout journaliste. Pathétique.
Au cas où cela vous aura échappé, je veille, plus simplement, à mettre en perspective les angles morts de l’actualité internationale et évite le marécage glauque dans lequel beaucoup de Libanais s’épanouissent. En espérant que cela n’est pas votre cas.
En votre qualité de journaliste talentueux et expérimenté, je parie qu’en relisant bien ne serait-ce que l’introduction de votre livre vous allez vous-même vous posez des questions sur la pertinence de vos écris. Quant à vos remarques sur mon pseudo, je ne fais que perpétuer une tradition libanaise que vous qualifiez de graveleuse et qui n’est que l’expression d’un humour dont il faut savoir apprécier les finesses.
Vous affirmez que c’est typiquement libanais que de chercher à savoir le commanditaire qui se trouve derrière tout journaliste (le pitoyable M. Antoine Sfeir aurait pu vous rétorquer la même réflexion, non ?) mais l’important est de savoir s’il y a commanditaire ou non et non pas de faire de l’anthropologie culturelle. Quant à votre commentaire sur votre honnêteté, c’est une appréciation personnelle qui n’engage que vous-même.
Je ne vais pas épiloguer longtemps avec vous. C’est donc ma dernière mise au point vous concernant
Primo: J’avance à découvert clairement identifié, mon identité, mon parcours, ma production depuis mes débuts dans le journalisme. Tout est consigné dans ce blog.
Vous avancez sournoisement sous pseudonyme, anonyme, sans veiller à maintenir la qualité de ce site, en le souillant d’un humour douteux que seuls les Libanais de mauvais goût s’imaginent fin, sans plus se rendre compte de sa vulgarité. C’est une question d’éducation, la mienne est différente de la vôtre et je m’en réjouis. et visiblement notre conception du courage aussi.
Deuxio: L’introduction de mon livre, de même que la totalité de mon libre « Hariri » n’ont pas été démentis par les faits. La première version de cet ouvrage a été écrit en 2000 à l’apogée de la puissance du tandem Chirac Hariri à une époque où personne n’osait émettre la moindre critique à l’égard de ce tandem.
En considérant leur fin respective, les faits m’ont donné entièrement raison. Et je n’ai pas eu, comme votre idole Antoine Sfeir, a confessé publiquement que « je me suis lourdement trompé » sur la Tunisie après avoir écrit deux livres et quatre numéro spéciaux des Cahiers de l’Orient.
Je n’ai pas eu à le confesser pour la simple raison que tous mes écrits, dont mes onze livres, ont résisté à l’épreuve des faits. Ils ont résisté à l’épreuve du temps C’est là ma vicroire morale sur tous mes détracteurs.
Ce n’est pas un hasard si mes papiers sont repris par une dizaine de plateformes internationales de qualité.
Pour être net sur la question du commanditaire: Tout le monde au Liban n’a pas le cerveau gangréné par le mercantilisme. Tous les journalistes ne sont pas des mercenaires de la plume. Il faudra vous y faire malgré vous.C’est un fait. il faudra vous y faire et vous désintoxiquer de ce travers.
rebonjour
Suis étonné que vous vous posiez la question de mon éventuel commanditaire, si ce n’est qu’il s’agit d’une grave déformation professionnelle chez vous, pathologie courante chez beaucoup de libanais qui se présument astucieux.
Une lecture complète de chacun de mes papiers aurait du vous éclairer et vous épargner ce rappel à l’ordre douloureux et public.
Merci bien lire cette mention suivante qui conclu chacun de mes papiers:
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Les mots ont un sens tout de même et en ce qui me concerne il ne s’agit pas de paroles verbales.
Bonjour :
Je suis bien étonnée de la réflexion de M. Jean D, peut-être parce qu’il n’a pas l’habitude de lire les textes écrits par des journalistes professionnels qui accomplirent leur travail avec conscience et en toute objectivité! en revanche il a l’habitude de lire les textes de médias du 14 mars dont la vérité est complètement déformée!
les gouvernements successifs de famille Hariri ont mis le Liban sous plus que 60 milliards dollars de dette et non 50 milliards! alors que les pays est sans infra-structure, sans électricité, sans route…etc. les citoyens ont des devoirs(payer des impôts et de TVA ) alors que n’ont aucun droit même celui d’avoir accès aux soins!
Monsieur Mikatti était un ami de Rafic Hariri, il a été élu premier ministre, après son assassinat en 2005 et un alliés de groupe du 14 mars jusqu’au jour où il a été élu à nouveau, premier ministre en 2011!
Dans un régime républicain, la démission d’un gouvernement est légitime comme l’élection d’un autre, si monsieur Mikatti a été choisi par la majorité, où est le problème!
j’ajoute que ce gouvernement est pour tout le Liban, Hezbollah a seulement deux ministres sur 30!
supposons que Izeddine a fait perdre Hezbollah 1 milliard de dollars, c’est leur argent alors que le gouvernement de Saad Hariri a utilisé l’argent de peuple, dernièrement, il a fait disparaître 17 milliards dollars de caisse de l’état sans que les ministres de finance donne une explication ou présentent son budget au parlement!
La corruption de Hariri ne s’est limitée pas aux frontière libanaises, sa société Saoudi-ojeu est accusée de corruption en Arabie saoudite, ses problèmes ne sont pas encore finis, d’où le manque d’argent pour payer les salaires de ses travailleurs au Liban ou de payer les loyers de différents locaux occupés, notamment à Tripoli!
Je suis désolée Monsieur Naba que vous soyez embêté par de personnes qui ne comprennent pas la valeur de métier de journalisme dont le rôle est la transformation de la vérité et rien que la vérité en toute objectivité!