France-Algérie : La signification du choix de la date du 1 er Novembre comme déclencheur de la Révolution algérienne
France-Algérie: La signification du choix de la date du 1 er Novembre comme déclencheur de la Révolution algérienne Par René…
France-Algérie: La signification du choix de la date du 1 er Novembre comme déclencheur de la Révolution algérienne
Par René Naba, directeur du site https://www.madaniya.info, membre du groupe consultatif de l’Institut Scandinave des Droits de l’Homme (SIHR) et Vice Président du Centre International de Lutte contre le Terrorisme (CILT).
Ce papier est publié à l’occasion du 68ème anniversaire de la «Toussaint rouge».
La Toussaint rouge est le nom donné à la journée du 1 er novembre 1954 durant laquelle le Front de Libération nationale (FLN) manifeste pour la première fois son existence en commettant une série d’attentats en plusieurs endroits du territoire algérien, à l’époque sous administration française. Cette journée est rétrospectivement considérée comme le début de la guerre d’Algérie (1954-1962) et elle est devenue depuis lors une fête nationale en Algérie. La formule se réfère à la Toussaint (littéralement: fête de tous les saints), dont la date est le 1er novembre, à laquelle une signification funèbre est souvent attribuée par confusion avec le jour des morts (2 novembre).
Il était généralement admis que le coup d’éclat des nationalistes algériens, le 1er novembre 1954, déclencheur de la révolution algérienne, le jour de la Fête de la Toussaint, en France, constituait un électrochoc à double détente :
- Un message aux Algériens, d’abord, en leur apportant la preuve que les nationalistes pouvaient désormais s’attaquer aux symboles de la France, sans tabou, le jour de la fête de tous ses saints réunis
- Un message au pouvoir colonial, ensuite, lui signifiant la fin de l’unilatéralisme français en Algérie en ce que les morts devront être désormais déplorés dans les deux camps
Dix ans après la promesse de Brazzaville du Général De Gaulle sur l’indépendance de l’Afrique, dix ans après les massacres de Sétif, le jour même de la fête de la victoire alliée de la 2me Guerre mondiale, le 8 mai 1945, le FLN, en ordre de bataille, avait décidé de frapper un grand coup pour mettre un terme aux louvoiements du pouvoir colonial, galvanisé par le succès vietnamien de Dien Bien Phu, en 1954.
Le soulèvement de la «Toussaint Algérien» n’a pas été nullement le fait du hasard. Il est intervenu très exactement 6 mois après Dien Bien Phu, le 7 Mai 1954, au Vietnam. Première victoire d’un peuple basané sur une armée blanche, de surcroît membre de l’OTAN et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, la capitulation française au Vietnam aura un effet blast sur l’ensemble des peuples du tiers monde, particulièrement l’Algérie, d’autant plus dommageable à l’image de la France en ce qu’elle constituait la 2eme capitulation en 14 ans, après celle face à l’Allemagne nazie en 1940.
Dans un pays sinistré par un grave phénomène d’acculturation du fait du «Code de l’Indigénat», sur fond d’une montée en puissance de la revendication indépendantiste dans le tiers monde, matérialisée par la guerre de libération nationale du Vietnam et l’attribution par Nasser de la construction du haut barrage d’Assouan à l’Union soviétique, la langue arabe s’est vue assignée la fonction de langue de combat, par opposition identitaire au colonialisme français.
Pour narguer les Français, les Fellaghas usaient d’ailleurs de l’humour, en superposition aux armes: Leur hymne de ralliement un moment aura été la chanson de l’égypto-suisse, Bob Azzam, «chéri je t’aime chéri je t’adore», tuant aussi par la dérision leurs adversaires.
Pour preuve: Nulle trace de référence religieuse dans l’appel au soulèvement du peuple algérien proclamé le 1 er novembre 1954 par le secrétariat général du FNL
http://www.elmouradia.dz/francais/symbole/textes/1nov54.htm
1 – De l’ignorance comme dogme ou la tentative de réécriture de l’histoire par le filtre religieux.
Le qatarophile Nabil Ennasri : Un médiactiviste compensant son ignorance par une religiosité niaise, s’est employé de tordre de la réalité pour les besoins de la promotion de sa propre cause.
((Le Médiactiviste est un néologisme forgé en vue de désigner une nouvelle discipline de la sociologie des médias, la sociologie des réseaux, qui se préoccupe du fonctionnement réticulaire (par réseaux) de l’information. Le terme désigne un individu qui fait un usage fébrile du tweet, en vue de subvertir le débat et de faire prévaloir sa thèse. De sur-interpréter au besoin un fait historique en vue de le conformer à ses vues propres))-
Ainsi Nabil Ennasri, président franco-marocain du «Collectif des Musulmans de France», a une toute autre interprétation du soulèvement algérien: Ennasri Nabil il y a 11 minutes via mobile 1er Novembre. Cette date n’est pas uniquement celle de La Toussaint. C’est aussi le souvenir du début de la guerre de libération algérienne lancée un 1er novembre 1954. Cette date correspondait aussi à la naissance du Prophète (Saw).. Le mot de passe des Moudjahidines algériens était alors Oqba (ibn Nafi’) et Khalid (ibn Alwalid), deux illustres compagnons.
La production algérienne sur la guerre de libération est pourtant abondante et de qualité. Jamais envisagée exclusivement sous l’angle religieux. A supposer que le référent religieux ait été intégré dans la démarche des dirigeants historiques de la révolution, elle n’a jamais eu la signification que le thésard a bien voulu lui donner.
Pour mémoire la seule référence au Prophète est la dénomination du club de Football “Mouloudia” d’Alger, qui s’est intitulé ainsi en raison du fait que sa création a coïncidé avec la célébration de la naissance du Prophète.
Le Mouloudia Club d’Alger est un club omnisport algérien fondé le 7 août 1921 et basé à Alger. Il s’agit de la seule équipe algérienne qui a réussi à gagner le triplé en 1976 et en remportant le premier trophée continental. Avec des islamophilistes de ce calibre, la France va droit dans le mur en klaxonnant.
Pour preuve: l’intitulé officiel de l’Algérie est le suivant «République algérienne démocratique et populaire» et non «République Islamique algérienne».
Mieux, la principale composante du combat anti-français avait pris pour nom “Front de Libération Nationale” FLN, et non Front Islamique. Le “Front Islamique de Salut” surgira sur la scène algérienne, trente ans après l’indépendance de l’Algérie, non pour la consolider, mais pour détruire la République algérienne en vue de lui substituer un succédané de califat islamique.
Le discours du chef du FIS, Abassi Madani, se fracassera d’ailleurs sous le choc du débarquement de 500.000 soldats occidentaux en Arabie saoudite, la terre de la prophétie, accourus à la demande du Roi Fahd, le gardien des Lieux Saints, à la suite de l’invasion irakienne du Koweït, en Août 1990, en vue de confier la protection du sanctuaire de l’Islam aux “kouffars yankee”, les mécréants américains, selon la terminolgie islamiste.
Le fait de choisir comme nom de passe «Oqba ibn Nafeh», le conquérant de la Libye, répondait au souci des révolutionnaires algériens de signifier, tout bonnement, dans un message subliminal, leur volonté de libérer l’ensemble du Maghreb de la tutelle occidentale. Aussi bien la Libye qui abritait alors la grande base américaine de Wheelus Airfield, –que Mouammar Kadhafi rebaptisera d’ailleurs Okba ibn Nafeh–, que la Tunisie qui abritait la grande base française de Bizerte, que le Maroc, qui abritait la grande base aérienne française de Meknès.
Il n’est pas indifférent de noter à ce propos que les deux plateformes révolutionnaires des guerres d’indépendance du tiers monde, Beyrouth (pour le Moyen orient) et Alger (pour le continent africain) imploseront dans la guerre civile, la capitale libanaise dans la décennie 1970, et l’algérienne dans la décennie 1990, sans doute en vue d’éradiquer tout obstacle à l’hégémonisme occidental dans la zone……dans le droit fil de la stratégie de la soumission pétro monarchique à l’imperium israélo-américain.
Cinquante ans après l’indépendance de l’Algérie, ce diplômé de sciences Islamiques à l’IESH (Institut Européen des Sciences Humaines) de Château-Chinon s’est révélé ainsi coutumier de la distorsion des faits historiques pour des raisons apologétiques; Une réinterprétation des faits historiques selon une grille de lecture conforme à ses orientations politico-religieuses.
2- L’interprétation de l’histoire par le filtre religieux: une imposture, une pollution suffocante.
A l’analyse des faits, l’interprétation de l’Histoire par le filtre s’est révélée une imposture, en ce qu’elle a visé à gommer le fait que le combat pour l’indépendance des peuples colonisés dépassait, à l’époque, les clivages sectaires.
Plus précisément gommer l’époque heureuse où Nasser l’égyptien était la cible d’une expédition punitive de la part des puissances coloniales de l’époque, la France et le Grande Bretagne, avec le soutien de leur créature, Israël, en 1956, pour avoir porté aide à ses frères d’armes algériens en lutte pour leur indépendance.
Nasser en soutien à la révolution algérienne et Houari Boumediene en bailleur de fonds de son successeur l’égyptien Anouar al Sadate pour la percée du Canal de Suez et de la destruction de la ligne Bar Lev, en 1973.
Heureuse époque et glorieuse où Boumediene surprenant le Kremlin au saut du lit, en octobre 1973, pour des emplettes à destination du champ de bataille israélo-arabe, déboursera cash 200 millions de dollars pour des missiles balistiques aux fronts du Sinaï (Égypte) et du Golan (Syrie), en complément du bataillon algérien dépêché sur le front de Suez pour colmater la brèche du déversoir, en superposition au ravitaillement énergétique des corps de bataille arabes. Soit au total des emplettes de l’ordre d’un milliard de dollars, en toute discrétion, sans la moindre ostentation.
Les choses étaient claires: bloc contre bloc, frontalement. Nasser, Habbache, Ben Bella et Boumediene, des dirigeants ascétiques, au nationalisme fier et ombrageux, pleins de tenue et de retenue, imposant le respect à leurs adversaires, sans jamais défrayé de leurs frasques la chronique de la presse à scandales.
Les temps ont changé. A leur place trônent désormais des obèses autocrates générés par les lubrifiantes pétromonarchies, protégés par des mercenaires recrutés au sein du vivier des soldats perdus de l’Occident, les mercenaires de Blackwater et d’Executive Outcome, de Vinnel corp. et de Strafor; des gisements de pétrole protégés par des Israéliens à Abou Dhabi et en Arabie saoudite, avec en prime une reptation collective monarchique devant Israël.
Quelle était pourtant belle cette prodigieuse décennie de diplomatie multilatérale initiée par le tandem Boumediene-Bouteflika (1970-1980), marquée par le débarquement de Yasser Arafat à l’ONU (1974), la propulsion du nouvel ordre mondial de l’information, l’accord frontalier irako iranien (1975), le dénouement de la prise d’otages de l’OPEP menée par Carlos (1976), et la libération des otages de l’ambassade américaine de Téhéran (1079-1980). L’Algérie en paiera le prix fort par l’implosion aérienne de son brillant ministre des affaires étrangères de l’époque, Mohamad Seddik Ben Yahya (1982), le troisième d’un tel calibre après Mohamad Khemisti (1963) et Abdel Aziz Bouteflika.
Belle, mobilisatrice et créatrice, dans les deux versants du monde arabe, à Alger et Beyrouth, les deux plateformes opérationnelles des mouvements de libération du Tiers monde, dans la décennie 1960-1970, où dans une subtile répartition des rôles, la capitale libanaise abritait, autour de l’OLP, les révolutionnaires de la péninsule arabique et de la Corne de l’Afrique (Arméniens de l’ASALA, Kurdes du PKK, Omanais du Front de libération du Dhofar, en sus des Somaliens, des Érythréens et des Yéménites).
Et l’algérienne, autour des Blacks Panthers, la kyrielle des mouvements du continent africain du Frelimo du Mozambique, à l’UNPLA de l’Angola, à la ZAPU du Zimbabwe, à l’ANC (African National Congress) d’Afrique du sud enfin.
L’Arabe et le Palestinien captaient le regard du monde et comptaient parmi leurs compagnons de route de prestigieuses personnalités, tel Frantz Fanon, le lumineux auteur des «Damnés de la terre».
Et pour compagnon de lutte d’authentiques patriotes, Ho Chi Minh (Vietnam), Chou En Lai (Chine), Le pandit Nehru (Inde), Ahmad Soekarno (Indonésie), tandis que la keffieh, la coiffe traditionnelle palestinienne, était, parallèlement, propulsée au rang de symbole universel de la révolution, déclinée dans toutes les couleurs pour devenir le point de ralliement de toutes les grandes manifestations de protestation à travers le monde de l’époque contemporaine.
L’algérien Ali La Pointe se fera ainsi dynamiter sur sa terre natale plutôt que de se livrer aux bourreaux de son peuple, alors que l’islamiste explosif Abou Qtada al Filistini, emprisonné à Londres chez son «mécréant» ancien colonisateur, freinait des quatre fers son bannissement vers la Jordanie, un pays pourtant dirigé par un Roi se réclamant de la descendance du prophète en sa qualité de chef de la dynastie hachémite.
Et quand les Vietnamiens bravaient les bombardements massifs de B 52 américains, de même que les ravages de “l’agent orange”, infligeant de retentissantes défaites à deux puissances militaires majeures occidentales (la France et les États-Unis), quand Che Guevara abandonnait les fastes du pouvoir pour la guérilla, Saïd Ramadan, gendre et héritier du fondateur de la confrérie des Frères Musulmans, se pavanait en Cadillac à Zurich, carburant aux pétrodollars saoudiens.
Le nationalisme arabe, moteur des guerres d’indépendance du monde arabe du joug colonial, a marqué- et marque toujours- le dépassement des clivages ethnico-religieux et leur mobilisation contre les adversaires communs du Monde arabe.
Il explique, rétrospectivement, l’engagement des premiers baasistes syriens aux côtés des maquisards algériens, particulièrement Noureddine Atassi, futur président de la République syrienne, Youssef Zouayen, futur premier ministre et Ibrahim Makhos, futur ministre des Affaires étrangères.
Un combat scellé par solidarité contre un commun adversaire, la France, colonisatrice de l’Algérie et dépeceuse de la Syrie, par détachement du district syrien d‘Alexandrette et son rattachement à la Turquie.
Osons l’affirmation: La colonisation a constitué un cas parfait de «Crime contre l’humanité», particulièrement la colonisation française en Afrique, plus spécialement la colonisation française en Algérie, dont les ravages se font sentir encore de nos jours par les effets corrosifs à long terme du Code de l’Indigénat et le phénomène d’acculturation qu’il a généré sur la population algérienne.
L’exercice ne relève ni de la démagogie, ni d’un populisme de bon aloi, de bonne guerre il est vrai, dans ce genre de démonstration.
Il vise à apporter une contribution à la clarification sémantique et psychologique du débat postcolonial par le pistage des non-dits de la conscience nationale à travers un voyage dans les méandres de l’imaginaire français. Ni populisme, ni démagogie, ni dénigrement non plus.
3 -Le triptyque républicain (Liberté, Égalité, Fraternité), le mythe fondateur de l’exception française à l’épreuve de la colonisation.
A) – Liberté :
La colonisation est la négation de la Liberté. Car la colonisation est l’exploitation d’un pays, la spoliation de ses richesses, l’asservissement de sa population au bénéfice d’une Métropole dont elle est, en fait, un marché captif, le réservoir de ses matières premières et le déversoir de son surplus démographique, de sa main d’œuvre et de sa surpopulation, le volant régulateur de son chômage.
Contraire aux idéaux de Liberté, d’Égalité et de Fraternité, -les principes fondateurs de la Révolution Française-, la colonisation est le fossoyeur de l’idéal républicain. Elle l’aura été quand bien même d’illustres figures françaises, telles Léon Blum, la conscience morale du socialisme, auront voulu – déjà- en célébrer les bienfaits comme un devoir de faire accéder à la civilisation les peuples primitifs.
La célèbre «charge d’aînesse» de la France à l’égard des peuples qu’elle avait décrété «mineurs».
B) – Égalité :
Ce pays jacobin, égalisateur et égalitaire se singularisera, aussi, en étant le seul pays au monde à avoir officialisé le «gobino-darwinisme juridique», à avoir codifié en Droit «la théorie de l’inégalité des races», une codification opérée sans discernement, pour promouvoir non l’égalité, mais la ségrégation.
La «Patrie des Droits de L’Homme» et des compilations juridiques modernes -le code civil et le code pénal- est aussi le pays de la codification discriminatoire, le pays de la codification de l’abomination: le pays du «Code Noir» de l’esclavage, sous la Monarchie, du «Code de l’indigénat» en Algérie, sous la République, qu’il mettra en pratique avec les «expositions ethnologiques», ces «zoos humains» dressés pour ancrer dans l’imaginaire collectif des peuples du tiers monde l’idée d’une infériorité durable des «peuples de couleur», et, par contrecoup, la supériorité de la race blanche.
Ce principe d’égalité est pourtant l’un des principes fondateurs de la République, entériné comme bien commun de la nation depuis deux siècles.
C) – Fraternité :
Le Bougnoule, la marque de stigmatisation absolue, le symbole de l’ingratitude absolue.
La fraternisation sur les champs de bataille a bien eu lieu mais jamais la fraternité. Jamais pays au monde n’a autant été redevable de sa liberté aux peuples basanés et pourtant jamais pays au monde n’a autant compulsivement réprimé ses alliés coloniaux, dont il a été lourdement redevable de sa survie en tant que grande nation.
De Fraternité point, mais en guise de substitut, la stigmatisation, la discrimination, la répression à profusion, enfin dernière mais non la moindre des trouvailles, la « cristallisation des pensions des anciens combattants », qui constitue à proprement parler, en dépit des circonvolutions du langage, un salaire ethnique, inique et cynique.
Par deux fois en un même siècle, phénomène rarissime dans l’histoire, ces soldats de l’avant, les avant-gardes de la mort et de la victoire auront été embrigadés dans des conflits qui leur étaient, étymologiquement, totalement étrangers, dans une «querelle de blancs», avant d’être rejetés, dans une sorte de catharsis, dans les ténèbres de l’infériorité, renvoyés à leur condition subalterne, sérieusement réprimés aussitôt leur devoir accompli, comme ce fut le cas d’une manière suffisamment répétitive pour ne pas être un hasard, à Sétif (Algérie), en 1945, cruellement le jour de la victoire alliée contre le nazisme.
Si, en Europe, le nationalisme a pu s’identifier, par moments, au chauvinisme, il n’en est pas de même dans le Monde arabe. Antidote à la balkanisation, le nationalisme arabe (al Qawmiya al arabiya, qui pourrait se traduire par le patriotisme pan arabe) a marqué- et marque toujours- le dépassement des clivages ethnico-religieux et leur mobilisation contre les adversaires communs du Monde arabe.
Le patriotisme était la règle, non la bigoterie. La cohérence idéologique, non le djihadisme erratique.